Sous la même étoile – Kelley York

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Une fois le lycée terminé, Hunter et sa demi-sœur Ashlin décident de prendre une année sabbatique et d’emménager chez leur père. Là-bas, ils retrouvent Chance, un garçon fantastique avec qui ils passent tous leurs étés depuis l’enfance. Si le jeune homme les a toujours fascinés, Ashlin et Hunter éprouvent bientôt pour lui de tout autres sentiments. Mais ils comprennent aussi que les excentricités de Chance dissimulent une vérité bien plus noire…

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Autant le résumé et la couverture me laissaient perplexe, autant le titre ne me criait que d’ouvrir le livre. Mon amie Amale aussi d’ailleurs, et je la remercie jusqu’à la lune de me l’avoir mis entre les mains.

Le lecteur se retrouve dans la vie hors du commun d’Hunter et de sa demi-sœur Ashlin, qui tentent de s’en sortir avec leur famille recomposée. Pour moi, c’est un scénario bien connu, les valises, les différents foyers, ne pas voir son père. Je comprenais donc leurs sentiments et réactions. Mais ce n’est pas tout, il y a Chance, qui ne faisait pas partie de l’équation de la petite famille et des romances parfaites.

Oui, nous sommes tous de la poussière d’étoile, dit-il. Nous brillons de mille feux, avant de nous éteindre et de disparaître.

De bouleversements en révélations, l’auteure nous tient en haleine, et j’ignore comment, mais une force me poussait à continuer à vouloir toujours en savoir plus. Cette force, ça doit être Chance et sa fascination pour les étoiles, des points lumineux qui le (nous) guident même pendant les instants les plus sombres.

J’adore lire des livres où les éléments sont présents dès le départ, tout est là sous nos yeux, sous ceux de Hunter et Ash, mais on ne voit rien. Au fur et à mesure tout s’assemble sans que cela en soit prévisible. C’est l’aventure.

Parce que oui, l’auteur nous fait frissonner – d’exaltation, de joie, de peur – grâce à une plume brillante, fluide. Je suis devenue chacun des personnages, et me suis plue à plonger dans tous les points de vue.

Un magnifique histoire d’amour, de haine, de violence, mais surtout d’inconnu et de non-dits. Un gros coup de coeur à découvrir d’urgence. 

Ça va aller, c’est on ne peut plus vague. Ça peut presque s’appliquer à tout, non ? A part la mort. Ça va aller, ça veut dire en vie, mais pas nécessairement que ça va bien. La différence est de taille.