Lectures·Policier

Un avion sans elle – Michel Bussi

 

★★★✩✩couv11089280

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de 3 mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les média ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’histoire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masquent tombent …


Après tant d’attente et de recommandations venant de toutes part, je me suis enfin décidée à ouvrir un Michel Bussi. Je me suis un peu prise au jeu des romans policier, contemporains à la fois, me laissant prendre dans la frénésie des personnages et le tumulte de l’action.

Le résumé est prometteur, d’autant plus que le lecteur est brinqueballé dans les régions françaises qu’il connaît sûrement. Oui, j’ai un petit faible pour les histoire qui se déroulent dans des endroits familiers. Paris, la Normandie, et le Jura : un tour complet de tous les environnement que nous offre la France. Ici, on débarque aux dix-huit ans de Lylie, la Libellule, à qui on va enfin dévoiler le mystère de son existence.

Dans cette histoire, chaque personnage est important, tient son rôle. Tous se complètent, s’emboite dans une façon qui prend tous sont sens à la fin du roman. J’ai adoré suivre l’évolution de chacun, les introspection et les remise en question de chacun.

Cependant, je peux dire que ce roman a été une énorme frustration. Dès le début, le détective à la réponse, la solution miracle sous la nez, et l’auteur joue avec nous pour nous faire patienter. Evidemment, pour certain, c’est cette certitude de la réponse qui approche qui les tient en haleine et leur font tourner les pages. Pour moi, c’était juste la volonté dans savoir plus sur chacun, de connaître les infimes détails qui a rythmé ma lecture.

Car, avouons-le nous, l’aboutissement semble évident. Je ne vais rien révéler ici, mais au bout d’une centaine de pages (sur 600) j’avais une bonne idée de l’issue, et, à la moitié, j’en savais plus qu’il ne fallait en savoir. Ce n’est donc vraiment pas le suspens ni l’intrigue dont je vais chanter les louanges ici, car avec un peu de jugeote, elle en ressort assez évidente.

Tout de même, il en reste un bon roman, bien écrit, mais dont le côté policier m’a déçue. C’est un excellent divertissement cependant, et ce roman peut plaire à un large public.

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